Accompagnement et aide à la prise de votre traitement
Le suivi dans le parcours de santé

La relation de confiance avec le médecin généraliste et la coordination avec les autres professionnels de santé est essentielle. L’adaptation du traitement à leur quotidien favoriserait leur observance.
Le médecin
Les diabétiques ont en général une bonne perception du message délivré par leur médecin. Certains lui reprochent son manque de temps et d’écoute. Les diabétiques méconnaissent souvent les effets indésirables ou les raisons de l’instauration du traitement. Le temps de l’annonce de la maladie apparait comme essentiel pour l’information sur la pathologie et le traitement.
Le pharmacien
La place du pharmacien d’officine est également primordiale car il est reconnu comme étant un professionnel de santé accessible et optimise la thérapeutique. Tout doit être mis en œuvre pour dépister la non-observance thérapeutique, évaluer son importance et y porter remède. Avec une population vieillissante et un nombre de patients souffrant de diabète en constante augmentation, l'amélioration de l'observance du traitement et une meilleure gestion de la maladie sont des objectifs essentiels à atteindre.
43 % des diabétiques ne suivent pas correctement leur traitement...

Ce paramètre sous-estimé, est devenu crucial dans la prise en charge du diabète de type 2 où de nombreux médicaments sont prescrits.
Les facteurs de non observance
Plusieurs caractéristiques du diabétique, qu’elles soient émotionnelles, sociales, cognitives ou comportementales conditionnent l’observance thérapeutique :
- L’âge, on retrouve des problèmes d’inobservance propres à la personne âgée tels que les problèmes de mémoire ou les difficultés à ouvrir les emballages;
- La polymédicamentation (lourdeur du traitement);
- Les contraintes socio-professionnelles : les horaires de travail ou le coût des médicaments peuvent être des entraves à la bonne observance;
- La conviction que le traitement n’est pas nécessaire ou pire qu’il est dangereux;
- La trop grande crédibilité accordée aux informations erronées véhiculées par les médias (notamment Internet);
- La prise en compte d’effets indésirables antérieurs ou d’échecs thérapeutiques;
- Les croyances religieuses potentiellement incompatibles avec le traitement;
- Le statut émotionnel du patient : l’anxiété ou la dépression. On sait par exemple que les patients atteints de syndrome dépressif présentent une observance thérapeutique moins bonne, de façon générale, que les patients non dépressifs
- Les conduites addictives : la prise d’alcool ou de drogues peuvent témoigner d’un état rebelle ou associal, peu enclin au respect des règles donc à l’observance.
- Une alimentation trop sucrée qui entre dans le circuit de récompense et apaise le stress
Dépression et diabète
Une fois le choc du diagnostic surmonté, une période d’adaptation est nécessaire pour apprendre à vivre avec le diabète. Conséquemment, il est normal d’éprouver certaines émotions déstabilisantes face à cette nouvelle condition qui vient perturber le quotidien.
Environ 30 % des personnes diabétiques présentent des symptômes dépressifs significatifs et près de 10 % souffrent de dépression majeure, soit le double de la population n’ayant pas de problèmes de santé chroniques. Heureusement, la dépression se traite, d’où l’importance de pouvoir la reconnaître.
(1) - Epidemiology of depression and diabetes: a systematic review. J Affect Disord. 2012 Oct;142 Suppl:S8-21. doi: 10.1016/S0165-0327(12)70004-6. ( accessible en ligne)
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